vendredi 12 juin 2009

Un intellectuel saoudien franc et lucide


vendredi 12 juin 2009

Un intellectuel saoudien : la civilisation occidentale a libéré l’être humain.

Par Yann le 11 mai 2009

Le président Obama aurait dû lire ceci avant son discours au Caire.

Dans un entretien paru le 23 avril 2009 dans le quotidien saoudien Okaz, le penseur réformiste Ibrahim Al-Buleihi fait part de son admiration pour la civilisation occidentale. L’interview a été mise en ligne le jour même sur le site progressiste arabe Elaph [1]. Al-Buleihi appelle les Arabes à reconnaître la grandeur de la civilisation occidentale et à admettre les insuffisances de leurs propres cultures. Il estime que l’autocritique est la condition de toute évolution positive.

Ibrahim Al-Buleihi est membre du Conseil saoudien de la Shura. [2]

Extraits de l’entretien: Sans tout ce que l’Occident a accompli, nos vies seraient stériles.Okaz: Je vais commencer par la question cruciale de ce qui distingue votre façon de penser - que vos adversaires évoquent systématiquement contre vous: vous éblouissement face à l’Occident, alors que vous dévaluez complètement la pensée arabe. C’est vraiment le caractère le plus distinctif de vos écrits. L’auto-flagellation y est présente à un point extrême. Comment l’expliquez-vous ?

Buleihi: Mon attitude face à la société occidentale se base sur des faits indéniables et ses grandes réussites. Nous sommes en présence d’une réalité aux nombreuses composantes merveilleuses et étonnantes. Cela ne signifie pas que je sois aveuglé. Mais j’ai très exactement l’attitude contraire de ceux qui nient et ignorent les lumières vives de la civilisation occidentale. Regardez donc autour de vous… Vous vous apercevrez que tout ce qui est beau dans nos vies nous vient de la civilisation occidentale. Même le stylo que vous tenez dans votre main, l’enregistreur en face de vous, la lampe de cette pièce et le journal pour lequel vous travaillez, et d’innombrables agréments supplémentaires, qui sont comme des miracles pour les civilisations anciennes… Sans tout ce que l’Occident a accompli, nos vies seraient stériles. Je ne fais que poser un regard objectif [sur la réalité], estimant à sa juste valeur ce que je vois et l’exprimant honnêtement.

Ceux qui n’ont pas d’admiration pour le beau sont démunis de sensibilité, de goût et de sens de l’observation.La civilisation occidentale a atteint le summum de la science et de la technologie. Elle a apporté la connaissance, le savoir-faire, de nouvelles découvertes, comme aucune autre civilisation avant elle. Les réalisations de la civilisation occidentale couvrent tous les domaines: la gestion, la politique, l’éthique, l’économie et les droits humains. C’est un devoir de reconnaître son étonnante excellence. C’est en effet une civilisation digne d’admiration. (…) Le retard horrible dans lequel vivent certaines nations est le résultat inévitable de leur refus de [l’apport occidental] et de leur attitude consistant à se réfugier dans le déni et l’arrogance.

Okaz: Monsieur, vous pouvez admirer cette civilisation tant que vous le voulez, mais pas aux dépens des autres, notamment de notre civilisation.

Buleihi: Mon admiration pour l’Occident ne s’exprime pas aux dépens des autres. Elle invite ces autres à admettre qu’ils se sont leurrés, à surmonter leur infériorité et à se libérer de leur retard. Ils devraient admettre leurs défauts et faire l’effort de les surmonter. Ils devraient cesser de nier les faits et de tourner le dos à la multitude des merveilleux succès [occidentaux]. Ils devraient se montrer justes à l’égard de ces nations qui ont su se rendre prospères, sans pour autant monopoliser la prospérité, faisant profiter le monde entier des résultats de leurs progrès, de sorte qu’aujourd’hui d’autres nations dans le monde en bénéficient. La civilisation occidentale a apporté au monde la connaissance et le savoir-faire qui ont permis aux nations non occidentales, de rivaliser avec sa production et de partager des marchés avec elle. Critiquer ses propres insuffisances est nécessaire pour évoluer positivement. En revanche, glorifier la léthargie revient à encourager et asseoir le retard, à resserrer les chaînes de l’apathie et à empêcher [l’expression de] la capacité à exceller. Le retard est une réalité honteuse qui devrait nous déplaire et dont nous devons nous libérer.

“La civilisation occidentale est la seule qui ait su libérer l’homme de ses illusions et de ses chaînes.”

Okaz: C’est peut-être le cas, et je vous suis dans cette exigence, mais, Monsieur, pourriez-vous résumer pour nous les raisons de votre admiration de la culture occidentale, afin que nous ayons une base de discussion ?Buleihi: Il n’y a pas une, mais mille raisons qui me poussent à admirer l’Occident et à souligner son excellence absolue dans tous les domaines. La civilisation occidentale est la seule qui ait su libérer l’homme de ses illusions et de ses chaînes. Elle a reconnu son individualité et lui a fourni des capacités, la possibilité de se cultiver et de réaliser ses aspirations. Elle a humanisé l’autorité politique et établi des mécanismes garantissant une égalité et une justice relatives, prévenant l’injustice et modérant l’agression. Cela ne veut pas dire que c’est une civilisation sans défaut ; elle en a même beaucoup.
C’est toutefois la plus grande civilisation humaine de l’histoire. Avant elle, l’humanité était en prise avec la tyrannie, l’impuissance, la pauvreté, l’injustice, la maladie et la misère.C’est une civilisation extraordinaire, sans être l’extension d’aucune civilisation ancienne, à l’exception de la civilisation grecque, source de la civilisation contemporaine. J’ai donné le dernier coup de plume à un ouvrage sur ce grand et extraordinaire saut de civilisation, intitulé “Changements qualitatifs dans la civilisation humaine”. La civilisation occidentale est son propre produit et ne doit rien à aucune autre civilisation, hormis la civilisation grecque (…) Elle a redonné vie aux réalisations des Grecs dans les domaines de la philosophie, la science, la littérature, la politique, la société, la dignité humaine, le culte de la raison, tout en reconnaissant ses défauts et ses leurres et en soulignant le besoin constant de critique, de réévaluation et de corrections.

Okaz: En parlant ainsi, vous effacez complètement tous les efforts créatifs des civilisations qui ont précédé, telle la civilisation islamique, car vous affirmez que l’Occident ne lui doit rien.Buleihi: Et pour cause: elle ne lui doit rien, pas plus qu’à aucune autre civilisation avant elle. La civilisation occidentale trouve ses fondements dans la Grèce des VIème et Vème siècles avant J.C. Elle a connu un temps d’arrêt au Moyen-Âge, avant de reprendre son évolution aux Temps modernes, en profitant à toutes les nations. Elle est vraiment extraordinaire dans tous les sens du mot: en termes d’excellence, d’unicité, de nouveauté (…) Elle a des composantes et des qualités qui la distinguent de toutes les civilisations qui l’ont précédée ou suivie. Elle est le produit d’un enseignement philosophique inventé par les Grecs. Les Européens ont pris pour base ce mode de pensée, notamment le mode de la critique, qui leur a permis de développer la connaissance objective, toujours ouverte à la réévaluation, à la correction et au progrès

(…).Okaz: Certains penseurs occidentaux ont écrit que la civilisation occidentale est une extension des civilisations précédentes. Comment vous, Arabe musulman, pouvez-vous le nier ?Buleihi: En passant en revue les noms des philosophes et savants musulmans dont la contribution à l’Occident est reconnue par les écrivains occidentaux, tels Ibn Rushd, Ibn Al-Haytham, Ibn Sina, Al-Farbi, Al-Razi, Al-Khwarizmi et leurs semblables, nous découvrons que c’étaient tous des disciples de la culture grecque et qu’ils se tenaient en marge du courant [islamique] dominant. Ils étaient et continuent d’être ignorés par notre culture. Nous avons même brûlé leurs livres, les avons harcelés, avons mis la population en garde contre eux, et nous continuons de les considérer avec suspicion et aversion. Comment pouvons-nous nous enorgueillir de personnes que nous avons écartées et dont nous avons rejeté la pensée ? (…)

Quant à la question du développement culturel, il existe deux approches: selon l’une d’entre elles, la civilisation est le produit d’un processus cumulatif. Cette approche est toutefois contredite par les faits historiques. Selon l’autre approche, un changement quantitatif ne peut jamais conduire à un changement qualitatif, sauf quand un bond extraordinaire est réalisé. C’est sans conteste la bonne approche, que j’ai adoptée. La quantité ne peut se transformer spontanément en qualité (…)

“La civilisation occidentale (…) est la seule qui continue de se développer, qui se réévalue constamment, se corrige et effectue en permanence de nouvelles découvertes”La seule civilisation qui possède les ingrédients du progrès perpétuel est la civilisation occidentale, avec ses fondements grecs et son étonnante configuration contemporaine (…) La civilisation occidentale estime que nul ne détient la vérité absolue et que la perfection est impossible à atteindre, donc l’homme doit s’efforcer de l’atteindre tout en sachant qu’il n’y arrivera pas. C’est ainsi la seule civilisation qui continue de se développer, qui se réévalue constamment, se corrige et effectue en permanence de nouvelles découvertes (…)

Okaz: Permettez-moi de vous interroger sur votre fascination totale pour la culture occidentale.Buleihi: La lumière de cette civilisation est très forte et il faut être aveugle pour ignorer sa luminosité. Toute personne douée de vue et de discernement ne peut qu’être fasciné (…) Il faut reconnaître le mérite de ceux qui en ont. Une autre civilisation a-t-elle rêvé avant elle à ces révélations époustouflantes, ces sciences exactes et ces technologies complexes ? Les générations précédentes ont-elles imaginé la possibilité d’ouvrir le torse ou la tête pour effectuer des opérations compliquées du coeur et du cerveau ? Pouvaient-elles imaginer une [aussi] profonde compréhension de la cellule vivante et de sa genèse… Ont-elles imaginé les avions, les voitures et les innombrables inventions de cette civilisation ? Voudriez-vous que nous nous remettions à écrire sur des parchemins et des papyrus, à user des bâtons de bois à la place de stylos et à monter à dos d’âne ?Okaz: Désolé, mais personne ne vous demande de revenir à l’époque des ânes. Il est toutefois nécessaire de prononcer ses jugements historiques de façon juste et équilibrée.

Vous dites qu’il faut “reconnaître le mérite de ceux qui en ont”, mais, dans les faits, vous n’accordez aucun crédit à tout ce qui a existé avant la civilisation occidentale, et alors que tout le monde reconnaît le caractère cumulatif des accomplissements humains, vous niez cet axiome quand il s’agit des réalisations occidentales.

Buleihi: L’humanité a passé des milliers d’années à ruminer les mêmes idées et à vivre dans les mêmes conditions, en se servant des mêmes outils et instruments. Elle aurait pu s’éterniser ainsi sans l’émergence de la pensée philosophique en Grèce, aux VIème et Vème siècles avant J.C. Le niveau actuel des progrès de la civilisation ne peut être le résultat d’une [simple] accumulation: c’est plutôt le résultat de grandes réalisations dans les domaines de la pensée, de la science, de la politique, de la société et du travail. (…)Ce qui sort l’homme de sa routine, c’est la lutte des idées, la liberté de choix et l’égalité des chances. La meilleure preuve en est qu’un grand nombre de gens aujourd’hui vivent dans une société profondément rétrograde, malgré la disponibilité de la science, de la technologie et des idées. Ils sont témoins de la prospérité et malgré cela, ces peuples rétrogrades sont incapables d’abandonner leurs tranchées et de se libérer de leurs chaînes. En d’autres termes, ils sont incapables d’imiter les peuples prospères, se trouvent dans l’incapacité totale d’inventer et d’initier.

Okaz: Il y a une question cruciale à ce débat: par “civilisation”, entendez-vous uniquement son aspect matériel ?“La plus grande réussite de la société occidentale est d’avoir humanisé son autorité politique, d’avoir séparé les pouvoirs, établi et maintenu un équilibre des pouvoirs.

La civilisation occidentale a accordé la priorité à l’individu”

Buleihi: La plus grande réussite de la société occidentale est d’avoir humanisé son autorité politique, d’avoir séparé les pouvoirs, établi et maintenu un équilibre des pouvoirs. La civilisation occidentale a accordé la priorité à l’individu et subordonné ses institutions, lois et procédures à ce principe, tandis que dans la civilisation ancienne, l’individu [n’] était [qu’] une dent dans l’engrenage.

Okaz: Une dent dans l’engrenage ? Vous pensez que cela est vrai aussi de la civilisation islamique ?

Buleihi: Nous faisons clairement la distinction entre l’islam et ce que les gens font en son nom. Les grands principes de l’islam et ses doctrines sublimes qui insistent sur la valeur et la dignité humaines n’ont pas eu l’occasion de prendre forme. Depuis l’époque des califes bien guidés, l’histoire arabe a éradiqué l’individualité de l’homme et sa valeur s’est retrouvée liée à ses affiliations politiques, religieuses ou tribales (…) La seule civilisation qui reconnaît et respecte l’homme en tant qu’individu est la société occidentale (…) Le comportement [humain], dans tous les domaines, ne découle pas d’enseignements, mais de la pratique et de l’expérience sur le terrain (…)

Okaz: L’histoire arabe de bout en bout, selon vous ?Buleihi: Oui, toute l’histoire arabe se distingue par cet aspect lugubre, mises à part la période des califes bien guidés et d’autres périodes discrètes comme celle du règne d’Omar ibn Abdel Aziz. On ne doit pas confondre les sublimes principes et doctrines de l’islam avec son histoire, remplie d’erreurs, de transgressions et de tragédies. Quand les Abbasides triomphèrent des Omeyyades, ils couvrirent les cadavres de tapis, faisant la fête sur les corps en signe de vengeance. Quand [le calife] Al-Ma’mum eut battu son frère Al-Amin, il lui ôta la peau des os comme on le fait à un agneau. Cette scène se répète tout au long de l’histoire. Le pouvoir politique est la valeur pivot de la culture arabe. A notre époque, les coups d’Etat militaires sont récurrents dans le monde arabe, pour le pouvoir, mais pas pour effectuer des réformes positives. Chaque régime est pire que le précédent.

Okaz: M. Buleihi, n’avez-vous pas ouï dire de centaines de savants dans l’histoire de votre peuple qui ont apporté du sens et eu de l’impact, dont on étudie la vie jusqu’à ce jour, bien qu’il n’aient eu ni pouvoir, ni tribu, ni affiliation religieuse, et qui sont estimés pour leur érudition ?

“L’histoire arabe, à l’exception de la période des califes bien guidés, a été dominée par la politique”

Buleihi: C’est là une déclaration générale qui ne repose pas sur les faits. L’histoire arabe, à l’exception de la période des califes bien guidés, a été dominée par la politique. Quand les Fatamides ont pris le contrôle de l’Egypte et de l’Afrique du Nord, ces régions sont devenues chiites, et quand Salah Al-Din Al-Ayyubi [Saladin] a mis fin au [règne des] Fatamides, il a écarté tout ce qui pouvait avoir un rapport avec le chiisme. Il en a été de même quand les Safavides ont converti l’Iran au chiisme: cela a conduit les Ottomans à agir de façon identique [en imposant le sunnisme]. L’histoire arabe, ou islamique, dans le sens large du terme, résulte des hauts et des bas de la politique.

Okaz: Permettez-moi de faire ici une petite pause. Vous réduisez l’histoire islamique à une histoire politique. Même l’histoire politique islamique, malgré toutes ses tragédies, n’est pas aussi négative que vous le dites. Vous ignorez les aspects scientifiques et culturels de l’histoire islamique, qui ont donné une grande civilisation alors même que l’Europe souffrait sous le règne de la féodalité, de l’Eglise, de l’ignorance et du retard.

“Notre culture a été, et continue d’être, absorbée par la question de ce qui est interdit et permis, de la croyance et de l’incroyance, parce que c’est une civilisation religieuse”

Buleihi: Nous avons hérité de certains clichés concernant notre histoire et l’histoire des autres nations, ne considérant pas notre histoire d’un oeil critique et celle des autres d’un œil juste et objectif. La lumineuse civilisation grecque a émergé au VIème siècle avant J.C., atteignant le sommet de son épanouissement au Vème siècle avant J.C. En d’autres termes, la civilisation grecque a émergé plusieurs siècles avant la civilisation islamique et a été la source des philosophes musulmans. Ces individus dont nous sommes parfois fiers, tels Ibn Rushd, Ibn Al-Haytham, Al-Razi, Al-Qindi, Al-Khawarizmi et Al-Farabi, étaient tous les élèves de la pensée grecque. Quant à notre civilisation, c’est une civilisation religieuse, préoccupée de loi religieuse, complètement absorbée par les détails de ce que les musulmans doivent faire et ne pas faire dans leur rapport à Allah et aux autres. C’est une tâche immense digne d’admiration, parce que la religion est le pivot de la vie. Nous devons toutefois admettre que nos succès se limitent tous à cette grande idée. N’affirmons pas que l’Occident nous a emprunté ses lumières laïques. Notre culture a été, et continue d’être, absorbée par la question de ce qui est interdit et permis, de la croyance et de l’incroyance, parce que c’est une civilisation religieuse (…)

Okaz: Ils [les musulmans] ont appris de la civilisation grecque et ce n’est pas un défaut ; c’est ainsi que font les jeunes générations: elles apprennent des civilisations anciennes et se construisent sur ces dernières. Fallait-il attendre qu’ils abolissent les réussites des Grecs pour recommencer à zéro ?

Buleihi: Je n’ai rien contre le fait d’apprendre [des autres]. Ce que je voulais clarifier est que ces [succès] ne sont pas les nôtres et que ces individus exceptionnels ne sont pas le produit de la culture arabe, mais plutôt de la culture grecque. Ils se trouvent en dehors de notre courant culturel dominant, et nous les avons traités comme des éléments étrangers. C’est pourquoi nous ne méritons pas de nous en enorgueillir, vu que nous les avons rejetés et avons combattu leurs idées. A l’inverse, quand l’Europe eut tiré l’enseignement de ces individus, elle a su profiter d’une grande connaissance: la sienne à l’origine, vu qu’elle est une extension de la culture grecque, source de toute la civilisation occidentale.”

Publié par Claude L à l'adresse 09:34

Le Coran de Jefferson


Inside Thomas Jefferson's Quran
Tuesday, 09 June 2009 15:35 Louis Palme

The first Muslim-American Congressman, Keith Ellison, took his oath by Thomas Jefferson's Quran, which President Obama proudly mentioned in his Cairo speech to the Muslim world. But both Ellison and Obama would be shocked had they looked into what lies in this legendary Quran...

In his June 4 speech to the Muslim world, President Obama noted that when the first Muslim-American [Keith Ellison] was elected to Congress he took his oath to defend the Constitution using the same Holy Quran that one of our Founding Father, Thomas Jefferson, kept in his personal library. The implication was that Islam has made a long and enriching contribution to the United States.

The Quran he was describing was a translation by George Sale, first published in 1734. Jefferson’s was a two volume edition published in London in 1764. By chance, I was able to buy later edition of this Quran which included the 145 page “Preliminary Discourse” found in all editions. Had Keith Ellison or President Obama read this introduction, they would have never cited this particular Quran as evidence of our Founding Fathers’ respect for Islam. Here are some excerpts:

To the Reader: “…for how criminal soever Mohammed may have been in imposing a false religion on mankind…"

I imagine it almost needless to make an apology for publishing the following translation, or to go about to prove it a work of use as well as curiosity. He must have a mean opinion of the Christian religion, or be but ill grounded therein, who can apprehend any danger from so manifest a forgery… But whatever use an impartial version of the Quran may be of in other respects, it is absolutely necessary to undeceive those who, from the ignorant or unfair translations which have appeared, have entertained too favourable an opinion of the original, and also to enable us effectually to expose the imposture… [Because Catholic translators and writers attempt to defend their own idolatry and other superstitions causing Muslims to be more adverse to Christians in general,] the Protestants alone are able to attack the Quran with success; and for them, I trust, Providence has reserved the glory of its overthrow… I have not, in speaking of Mohammed or his Quran, allowed myself to use those opprobrious appellations, and unmannerly expressions, which seem to be the strongest arguments of several who have written against them… for how criminal soever Mohammed may have been in imposing a false religion on mankind, the praised due to his real virtues ought not to be denied him

Regarding Arabs: “Their own writers acknowledge that they have a natural disposition to war, bloodshed, cruelty, and rapine…”
As the Arabs have their excellencies [such as hospitality], so have they, like other nations their defects and vices. Their own writers acknowledge that they have a natural disposition to war, bloodshed, cruelty, and rapine, being so much addicted to bear malice that they scarce ever forget an old grudge… The frequent robberies committed by these people on merchants and travelers have rendered the name of an Arab almost infamous in Europe; this they are sensible of, and endeavour to excuse themselves by alleging the hard usage of their father Ishmael, who, being turned out of doors by Abraham, had the open plains and deserts given to him by God for his patrimony, with permission to take whatever he could find there; and on this account they think they may, with safe conscience, indemnify themselves as well as they can, not only on the posterity of Isaac, but also on anybody else, always supposing a sort of kindred between themselves and those they plunder. And in relating their adventures of this kind, they think it sufficient to change the expressions, and instead of “I robbed a man of such or such a thing,” to say, “I gained it.” We must not, however, imagine that they are the less honest for this among themselves, or towards those whom they receive as friends; on the contrary, the strictest probity is observed in their camp, where everything is open and nothing ever known to be stolen.

Regarding Jews and Christians
The Jews… in Arabia… fled from the destruction of Jerusalem and grew very powerful, several tribes and princes embracing their religion; which made Mohammed at first show great regard to them, adopting many of their opinions, doctrines, and customs; thereby to draw them, if possible, into his interest. But that people… were so far from being his proselytes, that they were some of the bitterest enemies he had, waging continual war with him, so that their reduction cost him infinite trouble and danger, and at last his life. This aversion of theirs created at length as great a one in him to them, so that he used them, for the latter part of his life, much worse than he did the Christians, and frequently exclaims against them in his Quran; his followers to this day observe the same difference between them and the Christians, treating the former as the most abject and contemptible people on earth.

The [Christian] Roman Empire declined apace after Constantine, as did the lands of the Grecians and the Persians. As these empires were weak and declining, so Arabia, at Mohammed’s setting up, was strong and flourishing… The Arabs seem to have been raised up on purpose by God, to be a scourge to the Christian church, for not living answerably to that most holy religion which they had received… But the damage done by Mohammed to Christianity seems to have been rather owing to his ignorance than malice; for his great misfortune was, his not having a competent knowledge of the real and pure doctrines of the Christian religion, which was in his time so abominably corrupted, that it is not surprising if he went too far, and resolved to abolish what he might think incapable of reform.

Regarding Muhammad: "…Mohammed had a violent desire of being reckoned an extraordinary person… by pretending to be a messenger sent from God"
It is scarce to be doubted but that Mohammed had a violent desire of being reckoned an extraordinary person, which he could attain to by no means more effectively, than by pretending to be a messenger sent from God, to inform mankind of his will. The scheme of religion which Mohammed framed, and the design and artful contrivance of those written revelations (as he pretended them to be) which compose his Quran, shall be the subject of the following sections… It is certainly one of the most convincing proofs that Mohammedism was no other than a human invention, that it owed its progress and establishment almost entirely to the sword; and it is one of the strongest demonstrations of the divine original of Christianity, that it prevailed against all the force and powers of the world by the mere dint of its own truth, after having stood the assaults of all manner of persecutions, as well as other oppositions, for 300 years together and at length made the Roman emperors themselves submit thereto; after which time, indeed, this proof seems to fail…

On the Quran: “Mohammed was really the author and chief contriver of the Quran is beyond dispute"

The style of the Quran is generally beautiful and fluent, especially where it imitates the prophetic manner and scripture phrases. He must have a very bad ear who is not uncommonly moved with the very cadence of a well-turned sentence; and Mohammed seems not to have been ignorant of the enthusiastic operation of rhetoric on the minds of men; for which reason he has not only employed his utmost skill in these his pretended revelations, to preserve that dignity and sublimity of style, which might seem not unworthy of the majesty of that Being, whom he gave out to be the author of them; and to imitate the prophetic manner of the Old Testament; he has not neglected even the other arts of oratory; wherein he succeeded so well, and so strangely captivated the minds of his audience, that several of his opponents thought it the effect of witchcraft and enchantment, as he sometimes complains… That Mohammed was really the author and chief contriver of the Quran is beyond dispute… However it be, the Mohammedans absolutely deny the Quran was composed by their prophet himself; that it is eternal and uncreated, that the first transcript has been from everlasting by God’s throne, written on a table of vast bigness.

Other Holy Scriptures
As to the scriptures, the Mohammedans are taught by the Quran that God, in diverse ages of the world, gave revelations of his will in writing to several prophets, the whole and every word of which it is absolutely necessary for a good Moslem to believe. The number of these sacred books were, according to them, 104. Of which ten were given to Adam, fifty to Seth, thirty to Edris or Enoch, ten to Abraham, and the other four, being the Pentateuch, the Psalms, the Gospel, and the Quran, were successively given to Moses, David, Jesus, and Mohammed; which last being the seal of the prophets, those revelations are now closed, and no more are to be expected. All these divine books, except the four last, they agree to be now entirely lost, and their contents unknown… And of those four the Pentateuch, Psalms, and Gospel, they say, have undergone so many alterations and corruptions, that though there may possibly be some part of the true word of God therein, yet no credit is to be given to the present copies in the hands of the Jews and Christians. The Mohammedans have also a Gospel in Arabic, attributed to St.Barnabas, wherein the history of Jesus Christ is related in a manner very different from what we find in the true Gospels, and correspondent to those traditions which Mohammed has followed in his Quran. [This Gospel of Barnabas contains a complete history of Jesus Christ from His birth to His ascension; and most of the circumstances in the four real Gospels are to be found therein, but many of them turned, and some artfully enough, to favor the Mohammedan system. From the design of the whole, and the frequent interpolations of stories and passages wherein Mohammed is spoken of and foretold by name, as the messenger of God, and the great prophet who was to perfect the dispensation of Jesus, it appears to be a most barefaced forgery. One particular I observe therein induces me to believe it to have been dressed up by a renegade Christian, slightly instructed in his new religion, and not educated a Mohammedan; I mean the giving to Mohammed the title of Messiah, and that not once or twice only, but in several places; whereas the title of the Messiah, or, as the Arabs write it, al Masih, i.e., Christ, is appropriated to Jesus in the Quran, and is constantly applied by the Mohammedans to Him, and never to their own prophet.]

On Women and Paradise: “[T]he very meanest in paradise will have eighty thousand servants, seventy-two wives of the girls of paradise…”
But all the glories [of Paradise] will be eclipsed by the resplendent and ravishing girls of paradise, called, from their large black eyes, Hur al oyun, the enjoyment of whose company will be a principal felicity of the faithful... [T]he very meanest in paradise will have eighty thousand servants, seventy-two wives of the girls of paradise, besides the wives he had in this world, and a tent erected for him of pearls, jacinths, and emeralds, of a very large extent; and, according to another tradition, will be waited on by three hundred attendants while he eats, will be served in dishes of gold, whereof three hundred shall be set before him at once, containing each a different kind of food… [T]here will be no want of wine, which, though forbidden in this life, will yet be freely allowed to be drunk in the next, and without danger, since the wine of paradise will not inebriate, as that we drink here… [T]he inhabitants of paradise will not need to ease themselves, nor even to blow their nose, for that all superfluities will be discharged and carried off by perspiration, or a sweat as odoriferous as musk, after which their appetite shall return afresh.
Before we quit this subject it may not be improper to observe the falsehood of a vulgar imputation on the Mohammedans, who are by several writers reported to hold that women have no souls, or, if they have, that they will perish, like those of brute beasts, and will not be rewarded in the next life. In an answer returned to an old women, who, desiring him to intercede with God that she might be admitted into paradise, [Mohammed] told her that no old woman would enter that place; which setting the poor woman a-crying, he explained himself by saying that God would then make her young again.

The Pilgrimage: "The pilgrimage to Mecca, and the ceremonies… not only as silly and ridiculous in themselves, but as relics of idolatrous superstition."
The pilgrimage to Mecca is so necessary a point of practice that, according to a tradition of Mohammed, he who dies without performing it, may as well die a Jew or a Christian, and the same is expressly commanded in the Quran. The [pilgrimage] ceremonies, by the confession of the Mohammedans themselves, were almost all of them observed by the pagan Arabs many ages before their prophet’s appearance; and particularly the compassing of the Kabah, the running between Safa and Merwa, and the throwing of the stones in Mina, and were confirmed by Mohammed, with some alteration in such points as seemed most exceptional: thus, for example, he ordered that when they compassed the Kabah they should be clothed; whereas, before his time, they performed that piece of devotion naked, throwing off their clothes as a mark that they had cast off their sins… It is also acknowledged that the greater part of these rites are of no intrinsic worth, neither affecting the soul, nor agreeing with natural reason, but altogether arbitrary, and commanded merely to try the obedience of mankind, without any further view; and are therefore to be complied with; not that they are good in themselves, but because God has so appointed. The pilgrimage to Mecca, and the ceremonies prescribed to those who perform it, are, perhaps, liable to greater exception than other of Mohammed’s institutions; not only as silly and ridiculous in themselves, but as relics of idolatrous superstition.
The temple of Mecca was held in excessive veneration by all the Arabs… and especially those of Mecca… [A]s the most silly and insignificant things are generally the objects of the greatest superstition, Mohammed found it much easier to abolish idolatry itself, than to eradicate the superstitious bigotry with which they were addicted to that temple, and the rites performed there…

C'est sur ce Coran que le sénateur américain Musulman Keith Elisson a prêté serment....

http://www.islamwatch.org/ Louis Palme

Obama, le Coran et l'Histoire


"Celui qui tue....


[Q 5:32] On that account: "We ordained for the Children of Israel that if any one slew a person - unless it be for murder or for spreading mischief in the land - it would be as if he slew the whole people: and if any one saved a life, it would be as if he saved the life of the whole people. Then although there came to them Our apostles with clear signs, yet, even after that, many of them continued to commit excesses in the land."
PS : (Ce que dit le Talmud est en rouge. Le reste a été ajouté par Mahomet.)

What many people seem to be ignorant of or overlook is that this is directly plagiarized this saying directly from the Jewish Talmud and it never was a command from Allah. It was a commentary made on Genesis 4:10 made by a rabbi in the 2nd or 3rd century AD.

This rabbi said Mishnah Sanhedrin, 4:5 " We find it said in the case of Cain who murdered his brother, "The voice of thy brother's bloods crieth" (Gen. 4:10). It is not said here blood in the singular, but bloods in the plural, that is, his own blood and the blood of his seed. Man was created single in order to show that to him who kills a single individual it shall be reckoned that he has slain the whole race, but to him who preserves the life of a single individual it is counted that he hath preserved the whole race." Jerusalem Talmud, Sanhedrin 4:8 (37a) "Whoever destroys a soul, it is considered as if he destroyed an entire world. And whoever saves a life, it is considered as if he saved an entire world."

So rabbi's interpretation on genesis 4:10 made its way into the Koran some 400 years later as a command from god for the children of Israel after Cain killed Abel something it never was. this saying did not exist until looong after the torah was 1st written so if it was a command from Allah after Cain killed Abel for the children of Israel it was very slow in coming. Either This Rabbi became Allah and time traveled back in time to issue the aforesaid “command” or Mohammad got it wrong confusing the Torah with the Talmud which I think is far more likely.

Lol Its absurd that something that was never anything more than a Talmudic exegetical commentary on the reason the torah uses bloods in the plural form in Genesis 4:10 could ever be misinterpreted in this way but we cant expect much from Mohammad can we?

S'il fallait donner une preuve irréfutable que le Coran n'est pas une révélation divine, celle-ci en est une, et il y en a beaucoup d'autres. Allah citait le Talmud et croyait citer la Torah. De plus, et le Talmud et la Torah sont mal cités et mal interprétés.

Obama, historien:

In his speech to the Muslim world in Cairo, President Barack Obama claimed: “As a student of history, I also know civilization’s debt to Islam. It was Islam — at places like Al-Azhar University — that carried the light of learning through so many centuries, paving the way for Europe’s Renaissance and Enlightenment. It was innovation in Muslim communities that developed the order of algebra; our magnetic compass and tools of navigation; our mastery of pens and printing.”

Obama is not much of a “student of history” if he believes this. Almost every advance he attributes to the Muslims was due to someone else.

The non-Muslim Chinese invented the magnetic compass and printing (Gutenberg invented not printing, but movable type). The non-Muslim Hindu Indians invented algebra and the decimal numbering system. The non-Muslim European Christians invented the university.

I can’t address advances in medicine, but I have studied the history of astronomy and physics. The Muslims contributed nothing.

All modern physics descends from Galileo (1564 -1642); all modern astronomy from Copernicus (1473-1543). If you study Galileo’s works carefully, as I have, you see that he started with the achievements of the Greek mathematical physicist Archimedes of Syracuse (c. 287 BC - c. 212 BC). If you study Copernicus’ works carefully, as I have, you will see that Copernicus’ great book On the Revolutions is essentially a heliocentric re-working of the geocentric astronomy textbook by the Greek Ptolemy (c. 90 AD - 168 AD). Copernicus mostly used even Ptolemy’s data for the positions of the planets.

Note the dates for Archimedes/Galileo and Ptolemy/Copernicus. It is as if the Muslim world never existed. As far as their fundamental contributions to physics and astronomy, it did not.

Critique du discours d'Obama au Caire

Mr. Obama is a politician, and a very astute one. However, his speech revealed that his view is unduly influenced by naïve desire. His perception of Islam and the reality of Islam need to be synchronized. I am a physician and a realist who has lived and experienced the effect of my Arab culture and Islamic religion since childhood.
The president pandered to Muslims: praised their accomplishments, commiserated with their grievances, and apologized for injustices done to them by centuries of colonialism -- without once mentioning the history of rampant and violent Arab colonialism. He avoided any mention of Jihadi tenets, or of the Islamic political ideology of supremacy over non Muslims -- principles embedded in Sharia law. These are taught and sanctioned openly by Al-Azhar, the university that hosted him, the foremost center of Sharia studies. Obama underscored the supposed American mistreatment of terrorists and apologized for torture in Guantanamo, forgetting that Islamic regimes are brutal to their own people. The president also repudiated significant U.S. contributions in both the lives of its soldiers and humanitarian aid to Muslims across the globe made throughout history -- despite Muslim attacks against America and Americans. In short, parts of his speech sounded like a new Pan-Arab messiah come to usher the Arab world back into its rightful world dominion.

www.jihadWatch.org Robert Spencer

mardi 9 juin 2009

Le discours d'Obama, Guy Millière


Le discours d'Obama au Caire analysé par Guy Millière pour Metula News



Le discours de Barack Hussein Obama prononcé au Caire était attendu. Il était présenté comme devant être un événement majeur par les services de communication de la Maison Blanche, et tous les journalistes obamaniaques de la planète l’ont décrit sur un mode tout à fait normal pour des obamaniaques : celui de l’admiration éperdue et de l’amour fou.


Si on garde les pieds sur terre, ce qui est mon cas, et si on a face à Barack Hussein Obama, le sentiment d’avoir affaire à un homme dangereux, ce qui est également mon cas, on peut se montrer bien plus circonspect.

On peut, si on entend chercher des aspects positifs commencer en disant qu’il y avait des éléments présentables et dignes dans le discours : paroles positives sur la place de la liberté dans l’histoire des Etats-Unis, dénonciation de l’antisémitisme et du négationnisme, affirmation de ce que les Etats-Unis ne sont pas en guerre avec l’islam et la civilisation musulmane. Mais il faut ajouter aussitôt que ces éléments présentables et dignes constituent une sorte de « service minimum » pour quelqu’un qui occupe la fonction qu’occupe Obama. George Bush a, dans nombre de discours, parlé de tout cela de manière plus vibrante.

On doit, ceci précisé, examiner le reste : à savoir les quatre vingt dix neuf pour cent restants. Et ce reste peut, si on veut être charitable, être qualifié de très inquiétant, ou, si on veut être plus franc, défini comme bien davantage que douteux.


D’abord, après en avoir fait brièvement l’éloge, Obama ne cesse de critiquer son propre pays et de l’abaisser aux yeux de ceux à qui il s’adresse. Les Etats-Unis sont responsables de l’hostilité iranienne à leur égard, car, explique Obama, leurs services secrets ont renversé le gouvernement de Mossadegh en 1953 : dire cela sans expliquer le contexte de la guerre froide et les circonstances historiques est donner des verges aux mollahs pour se faire battre.


Les Etats-Unis, poursuit Obama, sont mal placés pour donner des leçons à qui que ce soit, car ils ont été esclavagistes : dire cela en présence de représentants de pays qui ont été récemment ou sont encore esclavagistes, tels le Soudan et l’Arabie Saoudite, est adopter une position servile.


Les Etats-Unis, ajoute Obama, continuent à traiter les femmes de manière inégale : oser ce genre de propos en terre d’islam se passe de commentaires. La façon qu’a Obama de parler des Etats-Unis négativement en s’adressant à des gens globalement hostiles aux Etats-Unis est sans précédents et laissera des traces.


Ensuite, Obama émaille son discours de références erronées à des faits, voire de travestissement de ceux-ci, ou carrément de mensonges. Il dit que Thomas Jefferson était un lecteur du Coran, mais omet de rappeler, ce que tout lecteur de la correspondance de Jefferson sait, que si celui qui fut le troisième Président des Etats-Unis a lu le Coran, c’était pour comprendre la mentalité de gens qui exerçaient des actes de prédation violente contre des navires marchands américains.


Obama cite par ailleurs une phrase de John Adams disant que « les Etats-Unis sont en paix » avec le monde musulman, mais il omet de signaler que la phrase de John Adams figure dans un accord de paix qui suit une action de guerre menée par les Etats-Unis aux fins que les actes de prédation susdits cessent. Comme l’a écrit un commentateur : ou bien Obama ignore l’histoire, et cela est navrant, ou bien il connaît l’histoire et choisit de mentir, et là c’est bien davantage que navrant.

Obama procède aussi à des citations très sélectives, et souvent tronquées, du Coran : ignore-t-il que les citations qu’il utilise sont tronquées ? Ment-il ? Lui seul pourrait répondre. Et je passe sur les propos concernant l’invention de l’algèbre, du compas, de la boussole, de l’imprimerie de la médecine moderne, par des musulmans. Obama, ou son téléprompteur, n’ont jamais dû ouvrir un livre d’histoire des sciences et des techniques.


Il est vrai qu’il ignore l’histoire, comme il l’a montré de nombreuses fois au cours des mois précédents, et aussi la géographie, même celle de son propre pays, puisqu’il pensait, trois mois avant l’élection, que celui-ci comptait cinquante sept Etats.


Je garde le meilleur pour la fin : « tout au long de l’histoire, l’islam a démontré, par les paroles et par les actes, les possibilités de la tolérance religieuse et de l’égalité raciale ». Obama a prononcé cette phrase sans rire : s’il est oublié à la cérémonie des Oscars l’an prochain, dans la catégorie « meilleur acteur de l’année », c’est qu’Hollywood est devenu injuste et n’accepte pas la concurrence. Dire une telle phrase en gardant son sérieux implique un talent certain dans l’aptitude à dire n’importe quoi en gardant son sérieux.


Enfin, et c’est le plus grave, c’est même si grave que là, on n’est plus dans le douteux, mais dans le répugnant, Obama pousse le relativisme moral et les comparaisons bancales jusqu’à un degré où il frôle le révisionnisme qu’il dénonce par ailleurs.


Oser comparer la destruction des Juifs d’Europe par le régime nazi et ses complices au sort subi par le « peuple palestinien » depuis soixante années montre, qu’à force d’écouter des gens comme Jeremiah Wright, il reste des salissures dans les neurones.


Les Juifs d’Europe ont été abandonnés par le reste du monde, conduits à l’extermination simplement parce qu’ils étaient Juifs, et, comme Obama l’a dit lui-même, six millions d’entre eux sont morts, des hommes, des femmes, des enfants, des vieillards, dans des lieux tels qu’Auschwitz.


Si les Arabes de Judée-Samarie et de Gaza ont été abandonnés ou pris en otage, c’est par les régimes arabes de la région, mais le moins qu’on puisse dire est qu’ils n’ont pas été abandonnés par le reste du monde, si on prend en compte les milliards d’aide déversés année après année.


S’ils ont été exterminés, c’est par une opération très étrange, puisqu’il n’y a ni camp de concentration sinon dans l’esprit maladif d’islamistes, ni chambres à gaz, et que, de surcroît, les « réfugiés » sont dix fois plus nombreux qu’ils ne l’étaient en 1948.


Dans le parallèle, on voit mal qui sont les nouveaux nazis, sinon les soldats israéliens. On peut noter aussi que, selon Obama, l’occupation et la tragédie vécue par les « Palestiniens » commence en 1948, en somme au moment que ceux qui veulent effacer Israël de la carte appellent la nakba, la catastrophe. Les islamistes n’ont plus besoin de faire de la propagande : ils ont un propagandiste à la Maison Blanche, et le monde entier l’écoute.


Le reste découle. Obama ne parle jamais de terrorisme, mais qualifie les actes de terreur palestiniens de « résistance » : les victimes du Delphinarium de la pizzeria Sbarro et d’autres lieux d’attentats apprécieront.


Il ajoute, certes, que la non-violence est préférable et que la violence est un mauvais moyen de parvenir à ses fins, mais c’est dans un contexte où il a comparé cette fois, la lutte des « Palestiniens » à celle des noirs contre l’esclavagisme aux Etats-Unis et contre l’apartheid en Afrique du Sud.


Si vous êtes Israéliens, Obama vous laisse le choix du costume : si l’uniforme SS vous déplait, vous avez celui d’esclavagiste faisant claquer son fouet dans une plantation de la banlieue d’Atlanta en 1850, ou celui de policier au service de la discrimination du côté de Soweto. Joli choix, non ?


S’il donne des conseils de modération aux « résistants », Obama n’hésite pas à s’en prendre sans retenue à Israël, et à charger les dirigeants israéliens de tous les péchés du monde : n’a-t-il pas dit, un peu plus tôt, que les liens d’amitié entre Israël et les Etats-Unis étaient indéfectibles ? Ceux qui veulent être sourds sélectivement et n’entendre que les propos d’amitié, ou ceux qui considèrent qu’entre amis, on peut se cracher au visage, apprécieront sans doute.


Les propos tenus par Obama sur le nucléaire ne surprendront que les distraits : Obama comprend que le régime iranien veuille accéder au nucléaire, et il comprend aussi qu’il n’y a aucune raison d’accepter que certains pays aient accès à l’arme atomique, et pas d’autres. Il veut avancer vers un renoncement généralisé à l’arme nucléaire. Ceux qui auront vu, en filigrane, non seulement une acceptation du nucléaire iranien, mais aussi une incrimination d’Israël, ressemblant trait pour trait à ce qu’une dénommée Goettenmoeller a dit à l’Onu, ont fait preuve de perspicacité.

Lorsque j’écrivais, l’automne dernier, qu’une présidence Obama pouvait se révéler pire que la présidence Carter, on me traitait de pessimiste. J’aurais vraiment préféré me tromper. Certains me disaient qu’Obama était pragmatique et qu’il y aurait peu de changements par rapport à la politique de George Bush regrettent-ils leurs paroles ? Je dois avouer que je ne le sais pas. Et si on ose me répéter que j’ai eu tort en écrivant le nom entier, Barack Hussein Obama, je répondrai que, désormais, c’est Obama lui-même qui insiste sur la présence d’Hussein dans son nom, considérant apparemment que dans certains cercles, c’est un message porteur. Le message est porteur, sans doute. La question est de savoir : jusqu’où.

Musulmans et Islam





Au sujet de l'Islam et des Musulmans

Have you ever noticed how converts to a faith, or those with a newfound commitment to the religion of their birth, tend to be, well – nicer. Born-again Christians – including those who come from dysfunctional backgrounds – often exemplify the New Testament admonition to be “salt and light,” likewise committed Catholics and those who’ve moved from a secular Jewish identity to orthodoxy. Islam is the exception.
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Robert Spencer, the editor of Jihad Watch, muses: “One might wonder why Muslim groups don’t become more proactive, and institute programs in mosques and Islamic schools in the West (as well as in the Islamic world) to teach Muslims why the views of Osama bin Laden et al are wrong, and how true Islam eschews violence against and hatred of unbelievers. Yet CAIR, ISNA, MPAC and the rest have never instituted or even called for such a program. They are ready with the condemnations after arrests or explosions, but why wait passively? Why not head off jihadist activity by Muslims”? This is a rhetorical question. _

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If you hear about a hijacking, suicide bombing, sniper attack or the beheading of a hostage anywhere in the world, your first reaction is: a Muslim did it. Why? Because 9 times out of 10 a Muslim did do it.
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If Islam is such a “religion of peace,” why do they have to keep reminding us? Nobody’s running around saying “Christianity is a religion of peace” or “Judaism is a religion of peace” – because neither proposition is in doubt.

If settlements are unacceptable then the 1.2 million Arab Muslims settled in Israel should be removed to the West Bank or Jordan or Gaza. The only reason Jewish settlements are regarded as unacceptable is because the Muslim Arab states are bigoted racist regimes that can't tolerate non-Arabs and non-Muslims.
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What the speech did was say, the American way of tolerance, democracy, equality of women and religious freedom is the way of the future. Embrace it and we will support you. That was the Bush line that the Democrats hated before their man entered the White House.

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It’s interesting how easily the words “the Muslim world” roll off the tongues of liberal secular progressives who’d choke on any equivalent reference to “the Christian world.”
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There is an “Organization of the Islamic Conference,” which is already the largest single voting bloc at the U.N. and is still adding new members. Imagine if someone proposed an “Organization of the Christian Conference” that would hold summits attended by prime ministers and presidents, and vote as a bloc in transnational bodies.
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“When life hands you lemons, make lemonade” — or, if something’s bitter and hard to swallow, add sugar and sell it. That’s what the president did with Islam: He added sugar and sold it.
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You don’t have to murder a guy if he preemptively surrenders.
The Jewish and Christian communities are free to stand still or shrink, but not to grow. Would Obama be comfortable mandating “no natural growth” to Israel’s million-and-a-half Muslims? No. But the administration has embraced the “the Muslim world”’s commitment to one-way multiculturalism, whereby Islam expands in the west but Christianity and Judaism shrivel remorselessly in the Middle East.