mardi 31 mars 2009

En lisant Isaiah Berlin

« Mais Machiavel présente en parallèle les vertus chrétiennes – l’humilité, l’acceptation de la souffrance, le détachement de ce monde, l’espoir d’un salut dans l’au-delà – et il observe que si, comme il l’appelle manifestement de ses vœux, un Étât de type romain doit être établi, ces qualités-là ne le favoriseront pas : ceux qui vivent selon les préceptes de la morale chrétienne sont voués à être piétinés dans l’impitoyable recherche du pouvoir des hommes qui seuls sont capables de recréer et de dominer la république qu’il attend. Il ne condamne pas les vertus chrétiennes : il signale simplement que les deux morales sont incompatibles, et il ne reconnaît pas de critère supérieur qui nous permette de trancher entre elles. La combinaison de la « virtù » et des valeurs chrétiennes constitue pour lui une impossibilité. Il nous laisse simplement devant le choix – lui sait où vont ses préférences. »

Le bois tordu de l'humanité, Abin Michel, Idées, 1992

lundi 30 mars 2009

Che Guevara, le vrai


Citation du grand humaniste qu'était Che Guevara :

« J’appartiens, de par ma formation idéologique à ceux qui croient que la solution des problèmes de ce monde est derrière ce que l’on appelle le rideau de fer », écrit-il à un ami, René Ramos Latour, en 1957

« Nous devons dire ici ce qui est une vérité connue que nous avons toujours dite au monde : oui nous avons fusillé, nous fusillons et nous continuerons de fusiller tant qu’il le faudra » (2) Discours 19eme assemblée des Nation Unies, 11 décembre 1964.

« Créer deux, trois, de nombreux Vietnam », ou bien « Comme nous pourrions regarder l’avenir proche et lumineux, si deux, trois, plusieurs Vietnam fleurissaient sur la surface du globe, avec leur part de morts et d’immenses tragédies… »

"Je n'oublierais jamais le moment ou me fut remis le fusil-mitrailleur, ces instruments de mort étales comme dans une exposition, mettaient de l'avidité aux yeux de tous les combattants" Guevara, Souvenirs de la guerre révolutionnaire, 1967 ; Maspero.

Roger Marsant diplomate à la Havane et proche du Che l’a décrit ainsi : « Cet homme n’aimait que la mort (…) Sa passion ne pouvait s’assouvir que dans le combat dans l’ombre, dans la guerre d’embuscade (...) En se rapprochant du pouvoir, il avait laissé se développer en lui une sorte de psychose de la destruction qui le poussait à écraser ceux qu’il dominait et à abattre ceux qui le dominaient ».

Provenance :http://hoplite.hautetfort.com/archive/2006/12/19/che-guevara-l’envers-du-mythe-2.html

« Je savais maintenant… je savais qu’au moment où le grand esprit directeur porterait l’énorme coup qui diviserait l’humanité en à peine deux factions antagonistes, je serai du côté du peuple. Et je sais, car je le vois gravé dans la nuit, que moi, l’éclectique disséqueur de doctrines et le psychanalyste des dogmes, hurlant comme un possédé, je prendrai d’assaut les barricades ou les tranchées, je teindrai mon arme dans le sang et, fou furieux, j’égorgerai tous les vaincus qui tomberont entre mes mains. » Carnets

Sa vie:

Il est né dans une famille bourge à Buenos Aires en 1928, de son nom Ernesto Guevara plus communement appelé le "Che". Il termine ses etudes de medecines aprés un voyage entre la jungle d'Amerique centrale et la Pampa avec un problême d'asthme chronique il est ainsi affaibli. Guevara devient anti-americaniste quand il apercoit la misére au Guatemala quand Jacob Arbenz et son regime progressiste est renversé par les americains. Il rencontre Castro quand il était un jeune avocat cubain en 1955 au Mexique. Ernesto decide dés lors de suivre les cubains... Une fois la victoire acquise en 1958 contre les hommes de Batista il organise à la prison de Cabana de nombreuses executions. Quand il devient ministre de l'industrie et directeur de la Banque Centrale, il impose le modèle sovietique. Il arrive à mepriser l'argent malgré son habitat dans les quartiers privés de la Havane. A cause de ses lacunes en economie il ruine la Banque Centrale. Il institue des dimanches de travail volontaire avec plus d'habilité à cause de son admiration des PC de Chine et D'URSS... Il salue la Revolution Culturelle. Je vous rappelle au passage que les premiers camps de travaux forcés ont été créés dans la peninsule de Guanaha par "Che Guevara" et non Castro... Dans son testament il loue " la haine efficace, violente, sélective et froide machine à tuer" Il dit aussi qu'il ne peut pas être ami avec quelqu'un qui a des idées contraires aux siennes" Il baptise son fils Vladimir en honneur au tout aussi sanguinaire Lenine. Désireux d'exporter la révolution dans sa version cubaine aveuglé par son anti americanisme primaire, il s'emploie à propager les guérillas à travers le monde, et ainsi d'aprés son slogan creer de nombreux Vietnam. En 1963, il est en Algerie puis à Dar es-salam, avant de gagner le Congo où il croise le chemin de Désiré Kabila, un marxiste qui ne repugne pas aux massacres de populations civiles. Et là en 1967 il est capturé et executé... Et combien en France porte ses tshirt???



Le Che , la véritable histoire
Les scénaristes de Hollywood prennent souvent des libertés avec la vérité historique ; mais les metteurs en scène ont en général le bon sens de ne pas blanchir les sadiques et les meurtriers. A l’exception du nouveau film de Steven Soderbergh sur Che Guevara qui fait précisément cela, et pire encore.

Le Che, ce révolutionnaire romantique, incarné par Benicio del Toro dans le film de Soderbergh, n’a jamais existé. Ce héros de la Gauche, avec ses cheveux et sa barbe hippie, une icône que l’on retrouve dans le monde entier sur les t-shirts et les tasses à café, est un mythe concocté par les propagandistes de Fidel Castro – une création à mi-chemin entre Don Quichotte et Robin des Bois.

Comme toutes ces fables , le mythe du Che conçu par Fidel comporte quelques analogies superficielles avec les faits. Un Robin des Bois, qui volait aux riches et qui donnait une part de son butin aux pauvres pour travestir ses méfaits, a probablement existé. Des chevaliers à la Don Quichotte parcouraient probablement la campagne de l’Espagne médiévale, non pour tuer les dragons, mais les quelques Musulmans restants dans le pays.

Le même principe s’applique au Che de la légende. Comment un adolescent révolté contre le monde-ou ses parents- résisterait-il à l’image du Che ? Porter un t-shirt à son effigie est le moyen le moins coûteux et le plus rapide pour se donner l’impression d’être du bon côté de l’Histoire.

Ce qui séduit les adolescents comble aussi les metteurs en scène éternellement jeunes. Dans les années 1960, adopter l’allure du Che, avec sa barbe et son béret, était au moins une profession de foi politique, même si elle était superficielle. Aujourd’hui, elle n’est rien de plus qu’un accessoire de mode qui inspire une épopée hollywoodienne à gros budget. Des parcs d’attraction sur le thème du Che seront-ils la prochaine étape ?

Un véritable Che Guevara a toutefois existé : il est moins connu que sa marionnette . Mais le vrai Che fut une figure historique plus importante que son clone factice : il aCincarné ce que la révolution et le marxisme signifiaient réellement au XXème siècle.

Ce vrai Che n’était pas un humaniste. Aucun dirigeant communiste n’a jamais cru aux valeurs humanistes ; Karl Marx n’en était certainement pas un et, fidèle à leur prophète, Staline, Mao, Castro et le Che n’avaient aucun respect pour la vie humaine. Le sang devait être versé pour baptiser un monde meilleur. Critiqué par l’un de ses premiers compagnons de route pour les millions de morts de la révolution chinoise, Mao lui fit remarquer que cela n’avait aucune importance, puisque d’innombrables Chinois mourraient de toute façon tous les jours.

De la même manière, Che Guevara pouvait tuer sans hésitation : après des études de médecine en Argentine, il choisit non de sauver des vies, mais de les supprimer. Après la prise de pouvoir par Castro, le Che fit exécuter cinq cents « ennemis » de la révolution sans jugement, sans discernement.

Fidel Castro, qui n’était pas un humaniste non plus, fit de son mieux pour neutraliser Che Guevara en le nommant ministre de l’Industrie. Le Che appliqua les politiques soviétiques aux Cubains : l’agriculture fut détruite et des usines fantômes parsemaient le paysage. Mais peu lui importait l’économie ou le peuple Cubain : son objectif était de poursuivre la révolution pour le plaisir de la révolution, comme de l’art pour l’art.

En fait, si ce n’était pour sa justification idéologique, le Che n’aurait rien été de plus qu’un tueur en série. Les slogans lui ont permis d’exterminer un nombre plus élevé de victimes que tout tueur en série, et cela au nom de la justice. Cinq siècles auparavant, il aurait probablement été l’un de ces moines soldats exterminant les Indiens latino-américains au nom de Dieu. Au nom de l’Histoire, le Che aussi considérait le meurtre comme un mal nécessaire pour une juste cause.

Supposons que nous jugions ce héros marxiste à l’aune de ses propres critères : a-t-il réellement transformé le monde ? La réponse est oui – pour le pire. Le Cuba communiste qu’il a contribué à forger est un échec complet et incontesté, bien plus pauvre et dépendant qu’il ne l’était avant sa « libération ». Malgré les réformes sociales appliquées à Cuba, que la gauche castriste aime mettre en avant, son taux d’alphabétisation était plus élevé avant l’accession de Castro au pouvoir et le racisme envers la population noire moins généralisé ; les dirigeants politiques ont bien plus de chances d’être des blancs aujourd’hui qu’à l’époque de Batista.

Au-delà de Cuba, le mythe du Che aura conduit des milliers d’étudiants et de militants d’Amérique latine à perdre la vie dans des guérillas hasardeuses. La gauche latino américaine , inspirée par le Che, a choisi la lutte armée à la place des urnes, ouvrant la voie aux dictatures militaires. L’Amérique latine n’est pas encore remise de ces retombées involontaires du guévarisme.

Cinquante ans après la révolution cubaine, ce continent reste divisé. Les pays qui ont rejeté le mythe du Che et choisi la voie de la démocratie et de l’économie de marché, comme le Brésil, le Pérou et le Chili, se portent mieux aujourd’hui qu’à tout autre moment de leur histoire : l’égalité, les libertés et le progrès économique ont progressé de concert. Tandis que ceux qui perpétuent la nostalgie du Che, comme le Venezuela, l’Équateur et la Bolivie, sont aujourd’hui au bord de la guerre civile.

Le véritable Che, qui a passé de longues années en tant que président de la banque centrale cubaine, et chargé par Castro de superviser les exécutions, mérite d’être mieux connu. Il faudrait mieux connaître aussi les circonstances de sa mort . Fidel Castro aurait pu le sauver en payant une rançon aux militaires boliviens ( ce qui fut fait pour l'ôtage français Régis Debray ). Sous la pression des Soviétiques , Castro a choisi de lâcher Guevara : celui-ci était devenu trop idéaliste pour ses parrains . Si l’épopée en deux parties de Soderbergh est un succès au box-office, ses producteurs voudront peut-être que soit réalisée une suite plus proche de la vérité. Les éléments historiques pour tourner « La face cachée du Che » ne manquent pas.


Copyright: Project Syndicate, 2008.
http://www.project-syndicate.org/

Provenance : http://gsorman.typepad.com/guy_sorman/2009/01/index.html


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216 DOCUMENTED VICTIMS
OF CHÉ GUEVARA IN CUBA:
1957 TO 1959
From Armando M. Lago, Ph.D.´s
Cuba: The Human Cost of
Social Revolution
Manuscript Pending Publication
The exact number of Che’s victims in Cuba is
unknown. Guevara is said to have acknowledged
ordering many executions -all carried out without
affording the victims due process of law. Combat
deaths caused by Che in Cuba or other countries
where he led guerrilla operations have yet to be
tallied.
The following list is not exhaustive and includes only
cases for which historic reference is known -those he
personally executed as well as those killed under his
orders. Names are cited as reported. Additional
details, including bibliographic information, are
available for most cases.
Executed by Che in the Sierra Maestra during the
anti-Batista guerrilla struggle (1957-1958)
1. ARISTIDIO - 10-57
2. MANUEL CAPITÁN - 1957
3. JUAN CHANG - 9-57
4. “BISCO” ECHEVARRÍA MARTÍNEZ - 8-57
5. EUTIMIO GUERRA - 2-18-57
6. DIONISIO LEBRIGIO - 9-57
7. JUAN LEBRIGIO - 9-57
8. “EL NEGRO” NÁPOLES - 2-18-57
9. “CHICHO” OSORIO - 1-17-57
10. UNIDENTIFIED TEACHER (“EL MAESTRO") - 9-57
11-12. 2 BROTHERS, SPIES FROM THE MASFERRER
GROUP - 9-57
13-14. 2 UNIDENTIFIED PEASANTS - 4-57
Executed or sent for execution by Che during his
brief command in Santa Clara (Jan. 1-3, 1959)
1. RAMÓN ALBA - 1-3-59**
2. JOSÉ BARROSO- 1-59
3. JOAQUÍN CASILLAS LUMPUY - 1-2-59**
4. FÉLIX CRUZ - 1-1-59
5. ALEJANDRO GARCÍA OLAYÓN - 1-31-59**
6. HÉCTOR MIRABAL - 1-59
7. J. MIRABAL- 1-59
8. FÉLIX MONTANO - 1-59
9. CORNELIO ROJAS - 1-7-59**
10. VILALLA - 1-59
11. DOMINGO ÁLVAREZ MARTÍNEZ - 1-4-59**
12. CANO DEL PRIETO - 1-7-59**
13. JOSE FERNÁNDEZ MARTÍNEZ-1-2-59
14. JOSÉ GRIZEL SEGURA - 1-7-59** ( Manacas)
15. ARTURO PÉREZ PÉREZ - 1-24-59**
16. RICARDO RODRÍGUEZ PÉREZ - 1-11-59**
17. FRANCISCO ROSELL - 1-11-59
18. IGNACIO ROSELL LEYVA - 1-11-59
19. ANTONIO RUÍZ BELTRÁN -1-11-59
20. RAMÓN SANTOS GARCÍA - 1-12-59
21. PEDRO SOCARRÁS - 1-12-59**
22. MANUEL VALDÉS - 1-59
23. TACE JOSÉ VELÁZQUEZ - 12-59**
**Che signed the death penalty before leaving Santa Clara.
Executions documented for La Cabaña Fortress
prison during Che’s command (January 3 to
November 26, 1959)
1. VILAU ABREU - 7-3-59
2. HUMBERTO AGUIAR - 1959
3. GERMÁN AGUIRRE - 1959
4. PELAYO ALAYÓN - 2-59
5. JOSÉ LUIS ALFARO SIERRA - 7-1-59
6. PEDRO ALFARO - 7-25-59
7. MARIANO ALONSO - 7-1-59
8. JOSÉ ALVARO - 3-1-59
9. ALVARO ANGUIERA SUÁREZ – 1-4-59
10. ANIELLA - 1959
11. MARIO ARES POLO - 1-2-59
12. JOSÉ RAMÓN BACALLAO - 12-23-59**
13. SEVERINO BARRIOS - 12-9-59**
14. EUGENIO BÉCQUER - 9-29-59
15. FRANCISCO BÉCQUER - 7-2-59
16. RAMÓN BISCET - 7-5-59
17. ROBERTO CALZADILLA - 1959
18. EUFEMIO CANO - 4-59
19. JUAN CAPOTE FIALLO - 5-1-59
20. ANTONIO CARRALERO - 2-4-59
21. GERTRUDIS CASTELLANOS - 5-7-59
22. JOSÉ CASTAÑO QUEVEDO - 3-6-59
23. RAÚL CASTAÑO - 5-30-59
24. EUFEMIO CHALA - 12-16-59**
25. JOSÉ CHAMACE - 10-15-59
26. JOSÉ CHAMIZO - 3-59
27. RAÚL CLAUSELL - 1-28-59
28. ÁNGEL CLAUSELL - 1-18-59
29. DEMETRIO CLAUSELL - 1-2-59
30. JOSÉ CLAUSELL – 1-29-59
31. ELOY CONTRERAS 1-18-59
32. ALBERTO CORBO - 12-7-59**
33. EMILIO CRUZ PEREZ - 12-7-59**
34. ORESTES CRUZ – 1959
35. ADALBERTO CUEVAS – 7-2-59**
36. CUNI - 1959
37. ANTONIO DE BECHE - 1-5-59
38. MATEO DELGADO - 12-4-59
39. ARMANDO DELGADO - 1-29-59
40. RAMÓN DESPAIGNE - 1959
41. JOSÉ DÍAZ CABEZAS - 7-30-59
42. FIDEL DÍAZ MARQUINA – 4-9-59
43. ANTONIO DUARTE - 7-2-59
44. RAMÓN FERNÁNDEZ OJEDA - 5-29-59
45. RUDY FERNÁNDEZ - 7-30-59
46. FERRÁN ALFONSO - 1-12-59
47. SALVADOR FERRERO - 6-29-59
48. VICTOR FIGUEREDO - 1-59
49. EDUARDO FORTE - 3-20-59
50. UGARDE GALÁN - 1959
51. RAFAEL GARCÍA MUÑIZ - 1-20-59
52. ADALBERTO GARCÍA - 6-6-59
53. ALBERTO GARCÍA - 6-6-59
54. JACINTO GARCÍA - 9-8-59
55. EVELIO GASPAR - 12-4-59**
56. ARMADA GIL Y DIEZ CABEZAS - 12-4-59**
57. JOSÉ GONZÁLEZ MALAGÓN - 7-2-59
58. EVARISTO BENERIO GONZÁLEZ - 11-14-59
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59. EZEQUIEL GONZÁLEZ - 1-59
60. SECUNDINO GONZÁLEZ - 1959
61. RICARDO LUIS GRAO - 2-3-59
62. RICARDO JOSÉ GRAU - -7-59
63. OSCAR GUERRA - 3-9-59
64. JULIÁN HERNÁNDEZ - 2-9-59
65. FRANCISCO HERNÁNDEZ LEYVA - 4-15-59
66. ANTONIO HERNÁNDEZ - 2-14-59
67. GERARDO HERNÁNDEZ - 7-26-59
68. OLEGARIO HERNÁNDEZ - 4-23-59
69. SECUNDINO HERNÁNDEZ - 1-59
70. RODOLFO HERNÁNDEZ FALCÓN - 1.9.59
71. RAÚL HERRERA – 2-18-59
72. JESÚS INSUA - 7-30-59
73. ENRIQUE IZQUIERDO- 7-3-59
74. SILVINO JUNCO - 11-15-59
75. ENRIQUE LA ROSA - 1959
76. BONIFACIO LASAPARLA - 1959
77. JESÚS LAZO OTAÑO - 1959
78. ARIEL LIMA LAGO - 8-1-59 ( Minor)
79. RENE LÓPEZ VIDAL - 7-3-59
80. ARMANDO MAS - 2-17-59
81. ONERLIO MATA – 1-30-59
82. EVELIO MATA RODRIGUEZ - 2-8-59
83. ELPIDIO MEDEROS - 1-9-59
84. JOSÉ MEDINA - 5-17-59
85. JOSÉ MESA - 7-23-59
86. FIDEL MESQUÍA DIAZ - 7-11-59
87. JUAN MANUEL MILIÁN - 1959
88. JOSÉ MILIAN PÉREZ - 4-3-59
89. FRANCISCO MIRABAL - 5-29-59
90. LUIS MIRABAL - 1959
91. ERNESTO MORALES - 1959
92. PEDRO MOREJÓN - 3-59
93. DR. CARLOS MUIÑO, M.D. - 1959
94. CÉSAR NECOLARDES ROJAS - 1-7-59
95. VICTOR NECOLARDES ROJAS - 1-7-59
96. JOSÉ NUÑEZ - 3-59
97. VITERBO O'REILLY - 2-27-59
98. FÉLIX OVIEDO - 7-21-59
99. MANUEL PANEQUE - 8-16-59
100. PEDRO PEDROSO - 12-1-59**
101. DIEGO PÉREZ CUESTA - 1959
102. JUAN PÉREZ HERNANDEZ-5-29-59
103. DIEGO PÉREZ CRELA - 04-03-59
104. JOSÉ POZO - 1959
105. EMILIO PUEBLA - 4-30-59
106. ALFREDO PUPO - 5-29-59
107. SECUNDINO RAMÍREZ - 4-2-59
108. RAMÓN RAMOS - 4-23-59
109. PABLO RAVELO JR. 9-15-59
110. RUBÉN REY ALBEROLA- 2-27-59
111. MARIO RISQUELME - 1-29-59
112. FERNANDO RIVERA - 10-8-59
113. PABLO RIVERO - 5-59
114. MANUEL RODRÍGUEZ - 3-1-59
115. MARCOS RODRÍGUEZ - 7-31-59
116. NEMESIO RODRÍGUEZ - 7-30-59
117. PABLO RODRÍGUEZ - 10-1-59
118. RICARDO RODRÍGUEZ - 5-29-59
119. OLEGARIO RODRÍGUEZ FERNÁNDEZ - 4.23.59
120. JOSÉ SALDARA - 11-9-59
121. PEDRO SANTANA - 2-59
122. SERGIO SIERRA - 1-9-59
123. JUAN SILVA - 8-59
124. FAUSTO SILVA – 1-29-59
125. ELPIDIO SOLER - 11-8-59
126. JESÚS SOSA BLANCO - 2-8-59
127. RENATO SOSA - 6-28-59
128. SERGIO SOSA - 8-20-59
129. PEDRO SOTO - 3-20-59
130. OSCAR SUÁREZ - 4-30-59
131. RAFAEL TARRAGO - 2-18-59
132. TEODORO TELLEZ CISNEROS - 1-3-59
133. FRANCISCO TELLEZ - 1-3-59
134. JOSÉ TIN - 1-12-59
135. FRANCISCO TRAVIESO - 1959
136. LEONARDO TRUJILLO - 2-27-59
137. TRUJILLO - 1959
138. LUPE VALDÉS BARBOSA - 3-22-59
139. MARCELINO VALDÉS - 7-21-59
140. ANTONIO VALENTÍN - 3-22-59
141. MANUEL VÁZQUEZ - 3-22-59
142. SERGIO VÁZQUEZ - 5-29-59
143. VERDECIA - 1959
144. DÁMASO ZAYAS - 7-23-59
145. JOSÉ ALVARADO - 4-22-59
146. LEONARDO BARÓ - 1-12-59
147. RAÚL CONCEPCIÓN LIMA - 1959
148. ElADIO CARO - 1-4-59
149. CARPINTOR - 1959
150. CARLOS CORVO MARTÍNEZ - 1959
151. JUAN GUILLERMO COSSÍO - 1959
152. CORPORAL ORTEGA - 7-11-59
153. JUAN MANUEL PRIETO - 1959
154. ANTONIO VALDÉS MENA - 5-11-59
155. ESTEBAN LASTRA - 1-59
156. JUAN FELIPE CRUZ SERAFIN - 6-59**
157. BONIFACIO GRASSO - 7-59
158. FELICIANO ALMENARES - 12-8-59
159. ANTONIO BLANCO NAVARRO - 12-10-59**
160. ALBERTO CAROLA - 6-5-59
161. EVARISTO GUERRA - 2-8-59
162. CRISTÓBAL MARTÍNEZ – 1-16-59
163. PEDRO RODRÍGUEZ – 1-10-59
164. FRANCISCO TRUJILLO – 2-18-59
**The death sentence was signed by Che, but the
execution was carried out after he left his command.
15 additional executions were reported by The New
York Times, but names are unknown.
Information provided by
TRUTH RECOVERY ARCHIVE ON CUBA
an initiative of the
FREE SOCIETY PROJECT, INC.
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