samedi 18 avril 2009

Révolution française

De la révolution Française.

"En dix ans , la Révolution avait trompé tous les calculs et déçu tous les espoirs. On en attendait un gouvernement réglé et stable, de bonnes finances, des lois sages, la paix au dehors et la tranquillité au dedans. On avait eu l'anarchie, la guerre, le communisme, la Terreur, la faillite, la famine et deux ou trois banqueroutes. La dictature Napoléonienne concilia le besoin d'autorité et l'idéologie démocratique. Ce fut un expédient de théoriciens aux abois. Les doctrinaires de 1789 avaient voulu régénérer l'humanité et reconstruire le monde. Pour échapper aux Bourbons, les doctrinaires de 1789 en étaient réduits à se donner à un sabre."
Pierre Gaxotte, in "La Révolution Française", Fayard 1974.

dimanche 12 avril 2009

Changements climatiques


Écoutons un anthropologue nous parler de « changements climatiques »…. :

"Le début du Paléolithique supérieur en Europe coïncide avec une phase climatique caractérisée par un réchauffement et une augmentation de l’humidité. Elle est connue sous le nom d’interstade Würmien (Wurm II-III) ou d’Hengelo et est datée de 45,000 à 38,000 ans. Le début de Würm III est marqué par un bref refroidissement suivi par une oscillation tempérée dite des Cottés, vers 36,000 ans.L’Europe connaît ensuite une période de plus en plus froide entrecoupée de phases climatiquesà caractère plus tempérés et plus humides.
Trois oscillations plus tempérées ont été décelées et sont connues sous les noms d’épisode d’Arcy vers 30,000 ans, de Mazières vers 28,000 ans et de Kesselt vers 26,000 ans. En Europe centrale, l’amélioration climatique correspondant à celle d’Arcy est connue sous le nom d’épisode de Dénékamp. À partir de 22,000 ans, le froid s’accentue et augmente jusque vers 18,000 ans. Cette période de péjoration climatique interrompue par quelques oscillations plus douces et plus humides, (Tursac, Laugerie) correspond au Pléniglaciaire ou maximum glaciaire. Elle est suivie par un réchauffement correspondant à l’interstade de Lascaux qui, vers 17,000 ans, marque le début du Tardiglaciaire ou Würm IV ; il s’achèvera vers 11,800 ans avec l’amélioration d’Alleröd. Mais quoiqu’il corresponde à un radoucissement de la température, le Tardiglaciaire est marqué entre 16,000 et 13,000 ans par au moins deux pulsions froides nommées Dryas. De 13,300 à 12,300 ans une oscillation humide et tempérée, ou Bölling, est suivie par un épisode froid et à partir de 11,800, le début de l’oscillation tempérée d’Alleröd marque la fin du Pléistocène, pour la plupart des chercheurs. Toutefois la limite Pléistocène- Holocène est reporté par certains, après le premier épisode froid (Dryas III) qui dure de 10,8000 à 10,200 ans. »
Les hommes du Paléolithique supérieur ont donc vécu à une période qui a connu un climat rigoureux et sec, entrecoupé de phases tempérées et plus humides. Durant les épisodes les plus froids, en particulier au maximum glaciaire, entre 22,000 et 18,000 ans, l’inlandis envahit de nouveau le Nord de l’Europe et recouvre la Scandinavie, le Nord-Ouest de la Russie, la Pologne, l’Allemagne du Nord, le centre de l’Écosse, et une grande partie des Alpes. Les rivages atlantiques et méditerranéens sont étloignés des côtes actuelles, à peu près de 100 km en Bretagne et en Aquitaine. La Manche est à sec, et l’Angleterre est raccrochée au continent. Ainsi, le niveau de la mer située de 120 à 130 m au dessous de sa position actuelle permet l’accès à pied sec de la grotte Coquer (Alpes-Maritimes) dont l’entrée est aujourd’hui immergée à 37m de profondeur. »

Heureusement qu’avec, l’avénement du Christianisme, des Droits de l’Homme, de l’ONU et du GIECC et de la Science moderne, de la génétique et de l’informatique, ces temps barbares de laisser-faire sont révolus et qu’on ne laissera pas de telles choses se répéter.